Percy Camenden Date d'inscription : 21/02/2015 Messages : 71 Avatar : Tom Hiddleston Crédit : swan Pseudo : silver sky Double compte : Wendy Calloway Profession : Rédacteur en chef du journal local Statut civil : Epoux et père de famille de trois enfants. Age : trente-quatre ans.
| Sujet: percy + burning desire Mer 30 Sep - 20:19 | |
| percy théodore camenden citation, citation, citation nom(s) Camenden prénom(s) Percy, Théodore âge trente-quatre ans. date et lieu de naissance un 1er mai à Bedford, Indiana. nationalité, origine Américain. occupation écrire ici. orientation sexuelle hétérosexuel statut civil Marié depuis huit ans,père de trois enfants: rose, carter et jane. niveau de vie aisé caractère écrire ici un minimum de 10 qualités et défauts. groupe always on my mind crédit écrire ici. {little things important to know} Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa. Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa. Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
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Dernière édition par Percy Camenden le Dim 4 Oct - 20:20, édité 1 fois |
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Percy Camenden Date d'inscription : 21/02/2015 Messages : 71 Avatar : Tom Hiddleston Crédit : swan Pseudo : silver sky Double compte : Wendy Calloway Profession : Rédacteur en chef du journal local Statut civil : Epoux et père de famille de trois enfants. Age : trente-quatre ans.
| Sujet: Re: percy + burning desire Mer 30 Sep - 20:23 | |
| everyone has a story citation, citation, citation De si loin que je me souvienne, ma famille n'a jamais eu de problèmes d'argents. Certes, nous n'étions pas forcément riches, mais on ne manquait de rien. Alors que certains de mes camarades de classes venaient la faim au ventre, nous avions toujours du pain le matin avec mon frère pour faire le plein de force. On marchait dans les rues de Bedford avec mon frère. Clyde et moi nous avions qu'un an et demi de différence et l'on était les meilleurs amis du monde. On vit devant nous une petite tête blonde et un sourire malicieux vint sur mon visage. Je courrais pour aller faire tomber le cartable de la petite fille. Grace. Elle était notre voisine. Elle avait six ans, mon frère neuf ans et demi et moi-même onze. « Tu n'es pas drôle ! » Elle me regardait en me fusillant du regard. Je me mis à rire avant de courir vers la direction de l'école. C'était ma dernière année en primaire. Mes parents avaient économisé durement pour que je puisse poursuivre mes études au collège. Ce n'était pas donné à tout le monde. Je rentrais dans la cour et je retrouvais mes amis. J'étais une vraie petite terreur qui adorait se battre. L'instituteur arrivait à ma hauteur avant de me tirer l'oreille gauche. « Aïeeeeeee ! » « Tu embêtes encore Grace ? La punition de la dernière fois ne t'as pas suffit ? » Je regardais Grace qui était dans la cour. Elle rapportait tout à chaque fois. Je la détestais.
« Je ne vois pas ce que tu lui trouves. » Je regardais la photographie, que tenait mon frère, par dessus son épaule. Certes, recevoir des lettres nous procuraient du réconfort, mais lui les lettres de Grace je trouvais cela plus drôle qu'autre chose. Elle avait seulement quinze ans. Je lisais une lettre de nos parents, Clyde me donnait un coup sur la tête. « Arrête. » Il avait juste dis ces mots. Je soupirais. Me levant de la petite planche où je m'étais assise. On était au camp militaire depuis des mots. La guerre avait éclaté depuis trois ans. On avait été appelée à aller s'entraîner avant d'être envoyé au front. Le seul contact avec nos proches se résumait à des lettres, tout contact téléphonique était interdit. « Dis-moi que ce que tu lui as dis avant de partir était une plaisanterie. » Je le regardais, il ne répondait pas. A son silence, je compris rapidement que ce n'était que la pure vérité. « Promettre le mariage à une gamine de quinze ans... » « Au moins, moi j'ai l'espoir avec moi. » Il avait lâché ces mots sur un ton sec. Il rangea la photographique. Quelques camarades nous firent savoir que l'entrainement allait commencer. Il prit ses affaires, je pris les miennes. « L'espoir c'est ce qui maintient en vie des soldats. » « Tu parles comme si on allait mourir, alors qu'on est juste au camp. » « Tu n'as pas écouté les directives ce matin ? » Mon estomac commençait à se nouer. « On part bientôt pour l'Europe. » Ma gorge, ma bouche même devinrent sèches. « Alors excuse-moi si je m'accroche à l'espoir en pensant me marier avec Grace en rentrant. Toi, tu n'as personne à qui penser. » Cette parole me blessa. Je n'en montrais rien. Clyde sortit du dortoir. Je restais stoïque un instant. C'est vrai, moi je n'avais rien, à part cette peur qui était en train de me dévorer.
L'angoisse était en train de me prendre aux tripes. Dans ce bateau blindé, on entendait des bombardements. Je fermais les yeux, espérant que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve. C'était ce que je me répétais inlassablement chaque jour. Un rêve. Un maudit rêve. Un cauchemar. Je serrais mes mains sur cette arme qui tuait tant de gens et je priais. « Faites que je ne meurs pas. » A chaque fois cette pensée me venait en tête. Clyde était à mes côtés. Il regardait une autre photographie de Grace et serrait dans ses mains une bague de fiançailles. Comment pouvait-il penser à tout ça alors qu'à l'extérieur c'était une véritable boucherie ? « C'est l'heure. » Ma gorge se nouait. Je me levais péniblement. J'avais les jambes en coton. On savait que la moitié, au minimum, ne survivrait pas. On était arrivé vers Omaha Beach. 6 Juin 1944. Une date qui resterait graver dans la mémoire. Clyde et moi on avait fait quelques missions avant d’atterrir ici et je sentais le froid de la mort se promener entre nous. « On reste ensemble. » Déclarais-je en le regardant. Il sourit légèrement. Son sourire était triste. Il rangea ces précieux objets dans sa poche et on se mit en position. Le bruit était infernal. La vision était intolérable. Voir des soldats tomber un à un était insupportable. Je courrais comme je le pouvais, évitant d'être touché. Clyde courrait devant moi. On s'était promis de rester ensemble. A un moment donné, je le vis s'effondrer, devant moi et le sol se teinter d'une couleur rouge... sang. « CLYDE ! » je m'accroupis, tenant mon casque pour me mettre à sa hauteur. Il sourit, d'un sourire triste et las. « Ca va aller. Tu vas voir. » « Tu n'as jamais su mentir. » Il ri légèrement avant de grimacer de douleur. Il perd beaucoup de sang et mon visage devient blême. Oui je mentais, parce que je voulais croire que ça irait, que tout cela n'était qu'un sale cauchemar. Il me tendit quelque chose. La bague de fiançailles. « Tu l'as rendra heureuse. S'il.....te.....plait. » J'allais répondre mais quand je le vis inerte, les yeux ouverts, je commençais à pleurer. Je venais de perdre la personne la plus précieuse à mes yeux. En rentrant au pays, un mois plus tard à cause d'une blessure qui fit que j'étais inapte au combat j'étais rongé de culpabilité. Je regardais tranquillement le jardin dans la véranda, me reposant. Je parlais peu. Je parlais très peu depuis ce jour du 6 juin 1944. J'en voulais à la Terre entière. Putain de guerre. « Bonjour Grace. » J'entendis ma mère dire ces mots après avoir ouvert la porte. Je ne voulais pas la voir. Je voulais fuir mais ma jambe me faisait souffrir et je ne pouvais plus courir comme un lapin, comme les années passées. J'avais commencé à me relever de ma chaise quand j'entendis : « Bonjour Percy. » Je ne m'étais pas retourné. Je n'osais même pas la regarder en face. Je m'en voulais tellement pour Clyde. On avait beau me dire que ce n'était pas de ma faute, je m'en voulais d'un certain point de vue. Il avait de l'espoir, je le ruinais, et au final il n'aurait jamais vu cet espoir. En plus, il m'avait dit de me marier avec sa petite amie. Je me levais péniblement, elle s'approcha pour m'aider. « Je n'ai pas besoin de toi. » Clyde m'aurait frappé à coup sûr. Je soupira. « Désolé, je suis fatigué. » Je marchais en direction de l'escalier pour monter dans ma chambre.
On a fini par se marier. J'ai essayé de tenir les paroles de mon frère. Il avait peur qu'elle soit malheureuse. Au début, j'essayais de la rendre heureuse, n'étant plus le sale petit garçon que j'étais quand j'étais petit. Je lui apportais des fleurs, j'essayais d'être un mari présent. J'avais obtenu un poste dans le journal local. Simple pigiste. Cela me calmait et me faisait concentrer sur une tâche qui m'empêchait de faire des cauchemars la nuit même si souvent je revoyais mon frère mort. J'avais été voir quelqu'un pour en parler. Je ne voulais pas finir comme certains soldats qui finissaient fous. Je voulais retrouver une vie au calme. Bien entendu par moment il y avait des étapes difficiles. La naissance de mes enfants furent bénéfiques. Rose naquit en 1950, Carter en 1952 et Jane l'an dernier, en 1954. J'aimais nos enfants, de vrais petites terreurs comme je les appelais mais ma relation avec Grace était plus compliqué. Je ne pouvais pas dire que j'étais amoureux. J'avais beau tenté de tomber amoureux au fil des années, je ne pouvais m'empêcher de penser à Clyde, que c'est lui qui aurait du avoir tout ça. « J'ai eu le poste de rédacteur en chef. » Déclarais-je en rentrant dans la cuisine un soir avec un grand sourire aux lèvres. Grace ne souriait pas. « Donc, tu peux te permettre de travailler plus et d'être encore moins présent à la maison, et moi je n'ai pas le droit d'écrire ne serait-ce qu'une feuille de papier ? » Je restais stoïque. J'aurai cru qu'elle m'aurait félicité mais depuis quelques mois notre couple se brisait de plus en plus. Je ne lui avais dis que je l'aimais. Je n'arrivais pas à sortir ces mots et le fait qu'elle voulait devenir écrivain et que je trouvais ça idiot, n'arrangeait pas les choses. Pour moi, elle devait rester à la maison et s'occuper de nos deux petites terreurs. « Toujours pour les hommes. » « Arrête de lire le journal. » Depuis des mois il y avait toujours cette histoire de la place des femmes, d'une émancipation et pour moi cela mettait des idées dans la tête de Grace. Elle se retourna, me fusillant du regard. « Ton frère m'aurait laissé faire. » Ma mâchoire se contracta. Mes poings se serrèrent. « Ne parle pas de lui. » « Pourquoi ? Tu veux l'oublier c'est ça ? Clyde il a vécu, il est mort et s'il ne l'était pas, il m'aurait laissé écrire et ne m'aurait pas enfermé dans cette maison ! » Je sentais que j'allais perdre mes moyens. Une bouteille de verre se brisa sur le sol. Je venais de la jeter, sans m'en rendre forcément compte. « Ne parles pas de lui. » Déclarais-je, claquant ces mots. Je sortis de la cuisine alors que je sentais une tristesse profonde m'envahir. |
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