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| doesn't matter if we've gone too far☆ (percy) | |
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Millicent Bates Date d'inscription : 04/10/2015 Messages : 35 Avatar : holland roden Crédit : faithfully (avatar) tumblr (gifs) smoke and mirrors - imagine dragons (lyrics) Pseudo : jelly slug Profession : chroniqueuse au journal et s'occupe de la rubrique 'cuisine'(qui est souvent remplacé par des articles féministes) Statut civil : célibataire, elle n'a absolument pas besoin d'un homme Age : vingt-six ans
| Sujet: doesn't matter if we've gone too far☆ (percy) Dim 11 Oct - 15:41 | |
| doesn't matter if we've gone too far ft. percy & millicent Cela n'allait pas être une bonne journée. Elle le savait. Elle le savait très bien. Peut-être qu'elle avait peut-être été un peu trop loin dans l'article qu'elle avait écrit la veille. Elle abusait sans doute. Mais elle s'en fichait complètement. La liberté d'expression. Elle l'a et elle s'en sert. On lui avait attribué la rubrique concernant la cuisine. On ne lui avait jamais clairement dit qu'elle devait donner des conseils sur ça ou alors tout simplement écrire de simple recettes. Et heureusement d'ailleurs, puisque la jeune femme n'était pas vraiment une très grande cuisinière. Elle avait déjà eu un avertissement. Enfin pas qu'un d'ailleurs. La jeune femme était d'ailleurs étonnée qu'elle soit toujours engagée au journal. Peut-être avait-il besoin de leur quota de femme dans les locaux. Ça ne l'étonnerait même pas que ça soit pour cette raison. Millicent était arrivée à l'heure au journal. Tout juste à l'heure. Enfin, elle n'était pas en retard au moins. C'était déjà ça. La jeune femme s'installa à son petit bureau. Elle avait jeté un rapide coup d'oeil à la porte du bureau de Percy. Elle se demandait si elle allait devoir aller dans son bureau pour se prendre un savon parce que l'article qu'elle avait écrit n'était pas à son goût. Pire, que ce qu'il y avait écrit était tout le contraire de ce qu'il pensait sur le rôle que la femme devait avoir au sein d'un foyer. Enfin heureusement pour la rousse, la porte de ce bureau était fermée. Et il semblait calme. Peut-être qu'il n'était pas là. Et si c'était vraiment le cas, peut-être que ça n'allait pas être une bonne journée en fin de compte. La jeune femme avait un tas de feuille devant elle. Son prochain article. Enfin le brouillon de son prochain article. On le lui avait imposé. Autant dire qu'elle avait été plus qu'heureuse en voyant le sujet. Cela ne lui inspirait absolument. Avant, elle avait le choix libre. Peut-être que ça avait changé, justement à cause de ce qu'elle avait pu écrire. Elle n'avait pas levé la tête durant plus d'une heure, concentrée sur son travail. Enfin, c'était jusqu'à ce qu'elle entende le bruit d'une porte s'ouvrir. Et elle avait fait la grossière erreur de lever la tête et de regarder dans la direction où venait le bruit. La porte du bureau du rédacteur en chef. Il était en train de la regarder, lui faisant signe de venir le voir. Bon, il était bien présent. Sa journée n'allait vraiment pas être si bonne que ça. Elle s'était levée, remettant sa robe correctement avant de se diriger vers le bureau. Elle se préparait à recevoir un discours moralisateur et un peu trop patriarcal. Le bruit de son talon résonnait dans la pièce qui était plus que silencieuse. Comme si les autres savaient ce qui allait se passer et n'attendaient la discussion qui allait arriver. La rousse était arrivée dans le bureau, fermant la porte. « Vous vouliez me voir ? » Demanda-t-elle innocemment, comme si elle ne savait pas sur quoi allait porter la discussion. Peut-être qu'elle se trompait. Peut-être qu'il allait lui parler d'autre chose. Une hypothèse qui s'envola rapidement lorsqu'elle vit l'expression de son patron. |
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Percy Camenden Date d'inscription : 21/02/2015 Messages : 71 Avatar : Tom Hiddleston Crédit : swan Pseudo : silver sky Double compte : Wendy Calloway Profession : Rédacteur en chef du journal local Statut civil : Epoux et père de famille de trois enfants. Age : trente-quatre ans.
| Sujet: Re: doesn't matter if we've gone too far☆ (percy) Dim 11 Oct - 20:00 | |
| millicent & percy doesn't matter if we've gone too far
Jane avait pleuré toute la nuit car elle faisait ses dents. J'avais donc vu toutes les heures défilées et quand le réveil sonna j'eus du mal à sortir du lit conjugal. Normalement, j'étais toujours de bonne humeur au petit matin, prenant mon café et me préparant pour aller au travail, travail que j'aimais. Ce matin-là j'étais vraiment d'une humeur exécrable. Ayant peu dormi, j'avais le visage de quelqu'un qui manquait incontestablement de sommeil. Je pris une très grande tasse de café, ajouta quelques morceaux de sucre et le but en silence. Carter dormait sur son bol de céréales et Rose avait du mal à bien tartiner son pain. On avait tous mal dormi tout ça à cause d'une gamine. Je ne pouvais pas lui en vouloir, Carter et Rose avaient fait pareil à son âge. C'était juste que je n'avais plus forcément l'habitude. Je déposais ma tasse de café près de l'évier, j'avais déposé un baiser sur la joue de Jolene et partit pour le travail. Il était huit heures du matin. Bedford se réveillait tranquillement. Depuis quelques jours on sentait qu'il y avait Halloween dans l'air. Les rues commençaient à se parer lentement. Je conduisais prudemment jusqu'au journal. J'espérais que la journée n'allait pas être pénible. J'aurai du ne pas penser à cela puisqu'en rentrant, l’employé qui était chargé de l'impression arriva en grimaçant. « Qu'est ce qu'il y a John ? » Il me tendit le journal. « Je suis désolé monsieur, elle a du le rajouter alors que j'avais le dos tourné. Je n'ai vraiment pas fait attention. ». Elle. Il n'y avait pas plusieurs femmes au journal. Elle était la seule et l'unique. Je lui avais donné sa chance, avec une rubrique culinaire pour plaire aux ménagères, et elle, dès qu'elle avait pu elle tentait de proclamer ses opinions. Mon visage devint grave. Je pris le journal pour le lire en allant dans mon bureau. Comment avait-elle osé ? A croire qu'elle pensait que j'allais continuer à jouer son petit jeu. Je m'assis dans mon siège, après avoir mis ma veste sur le porte-manteau. Je lis l'article en long, en large et en travers et mon expression devient glacial. Qu'est ce que les lecteurs allaient dire ? J'avais une réputation à tenir ! Je me levais, ouvrant ma porte pour voir si elle était arrivée. Regard glacial et sévère, quand elle releva la tête je lui fis signe de venir de suite dans mon bureau. J'y entrais de nouveau, allant me rasseoir en l'attendant. Elle arriva, toute innocente me demandant si je voulais la voir. Je lui jetais le journal. « Vous pensez que vous pouvez rajouter votre article sans que personne ne s'en rende compte ?! » Je fronçais les sourcils en l'observant d'un air sévère. « Vous croyez que je vais tolérer cela encore longtemps ? J'avais déjà laissé passer plusieurs articles et des lecteurs s'en étaient plaint. Je ne pouvais plus tolérer ce genre de comportement. « Vous allez me faire le plaisir de respecter le prochain article sinon c'est la porte. » Je n'avais jamais été menaçant mais aujourd'hui ce n'était vraiment pas le bon jour. « Vous allez me faire ce joli article sur la tarte à la citrouille pour le concours de la ville et pour Halloween, est-ce que vous comprenez ou vous êtes idiote ? »
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Millicent Bates Date d'inscription : 04/10/2015 Messages : 35 Avatar : holland roden Crédit : faithfully (avatar) tumblr (gifs) smoke and mirrors - imagine dragons (lyrics) Pseudo : jelly slug Profession : chroniqueuse au journal et s'occupe de la rubrique 'cuisine'(qui est souvent remplacé par des articles féministes) Statut civil : célibataire, elle n'a absolument pas besoin d'un homme Age : vingt-six ans
| Sujet: Re: doesn't matter if we've gone too far☆ (percy) Mer 14 Oct - 13:29 | |
| doesn't matter if we've gone too far ft. percy & millicent Elle avait vu quelques uns des regards de ses collègues. Ils étaient à peu près différents, mais pour certains ils se ressemblaient. Certains avaient leur regards posés sur ses jambes. Leur regard remontait petit à petit, s'arrêtant bien vers le bas du dos de la jeune femme pour regarder les mouvements de sa robe lorsqu'elle marchait. Même si elle était quasiment certaine qu'ils étaient en train de regarder autre chose. D'autres la regardait avec un sourire en coin, comme s'ils attendaient quelques choses de bien précis et qui ne semblait pas être bon pour Millicent. Mais elle s'en fichait. Elle n'y prêtait pas attention. La jeune femme s'était installée à son bureau et s'était mis à son travail. Enfin, jusqu'à ce qu'elle entende la porte de son patron s'ouvrir. Forcément, lorsqu'elle avait levé la tête, il lui avait fait signe de faire. Et c'est reparti. C'est dans un silence qu'elle se dirigea vers le bureau, avec un air innocent sur son visage. Et puis, c'est ce qu'elle était. Innocente. Elle avait juste fait part de ses idées. En quoi était-ce mal. Et lorsqu'elle avait eu le malheur de demander ce qu'il voulait, il lui avait jeté le journal, qu'elle avait attrapé et serré contre. « Vous pensez que vous pouvez rajouter votre article sans que personne ne s'en rende compte ?! » Elle se tenait toujours droit, le regardant sans même un sourire. Elle ne voulait pas donner l'impression qu'elle avait honte, mais elle ne voulait pas le mettre plus en colère qu'il était. Millicent n'était pas suicidaire à ce point. Même si c'est vrai, qu'intérieurement, elle était plutôt fière de l'article qu'elle avait rédigé. « Vous croyez que je vais tolérer cela encore longtemps ? » La rousse restait toujours immobile. « Vous allez me faire le plaisir de respecter le prochain article sinon c'est la porte. » Elle s'était légèrement mordue la lèvre. C'est sans doute la première fois qu'il formulait cette menace. Millicitent savait que vu ce qu'elle faisait, ce n'était qu'une question de temps. Mais il ne l'avait jamais formulé, alors la rousse ne se sentait pas si en danger que ça. « Vous allez me faire ce joli article sur la tarte à la citrouille pour le concours de la ville et pour Halloween, est-ce que vous comprenez ou vous êtes idiote ? » Un faible sourire était apparu sur le visage de la rousse. « Je comprends tout à fait. Un article tout à fait banale sur la tarte à la citrouille. » dit-elle tout en acquiesçant. Est-ce qu'elle disait la vérité ? Peut-être bien. Elle allait le faire son article sur la tarte à la citrouille. Est-ce qu'il sera banal ? Peu-être pas. Qui serait intéressé par ce genre d'article ? Non parce que si c'est une recette qu'il voulait dans son article, il suffisait qu'elle prenne un livre et qu'elle recopie tout simplement une. Chose que toute femme qui savait lire un lire pouvait faire. Donc cela aurait été tout simplement inutile. « Autre chose monsieur ? » demanda-t-elle sérieusement. Puisqu'elle était dans son bureau, autant lui demander ce qu'il pouvait avoir d'autre à lui reprocher. Et il doit y en avoir des choses. |
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Percy Camenden Date d'inscription : 21/02/2015 Messages : 71 Avatar : Tom Hiddleston Crédit : swan Pseudo : silver sky Double compte : Wendy Calloway Profession : Rédacteur en chef du journal local Statut civil : Epoux et père de famille de trois enfants. Age : trente-quatre ans.
| Sujet: Re: doesn't matter if we've gone too far☆ (percy) Ven 16 Oct - 14:21 | |
| millicent & percy doesn't matter if we've gone too far
Toujours se fier à son instinct. C'était ce que j'étais en train de me dire en l'observant. Jamais je n'aurai du l'engager. Jamais. Je ne savais même pas pourquoi je l'avais fais. Peut-être car aucun d'entre nous, présent dans les locaux, n'aurait été capable de faire une rubrique culinaire. Personnellement je n'arrivais même pas à faire cuire un œuf au plat. Je n'avais jamais touché à la cuisine, préférant largement faire des activités plus masculines. Ainsi j'avais du me résoudre à embaucher une femme pour tenir cette chronique et j'étais en train de me dire que j'aurai du employé une femme beaucoup plus âgée qu'une gamine qui n'en faisait qu'à sa tête. J'étais furieux. Manquant éperdument de sommeil, j'étais encore plus irritable. Voir cet article dans le journal n'avait strictement rien arrangé à ma colère. J'étais furieux et sur le point d'exploser tel un volcan. Cette fureur allait sans doute me valoir une douleur à la jambe. Depuis cette blessure à la guerre, je pouvais facilement avoir des douleurs qui m’irradiaient et cela était pire quand je me mettais en colère. Je l'avais convoqué directement dans mon bureau faisant ce que je n'avais osé faire jusqu'à là : la menacer qu'elle prenne la porte. Peut-être qu'avec cet ultimatum elle allait arrêter de n'en faire qu'à sa tête. Je lui avais alors déclaré qu'elle devait faire un article sur la tarte à la citrouille au lieu d'Halloween qui arrivait, qu'elle devait le faire et qu'en aucun cas je ne devais retrouver ses petites histoires et ses petites idées saugrenues dans l'article quand il serait mis sous presse. Elle avait déclaré qu'elle ferait cet article banal. « Je vous prierai de ne pas prendre ce ton nonchalant. Si votre emploi ne vous convient pas je me ferai un plaisir de vous mettre à la porte et de donner cette chance à une autre jeune fille qui sera moins capricieuse que vous. » Je la regardais droit dans les yeux d'un air glacial. Elle commençait vraiment à m'énerver. Elle prenait son air de nonchalance comme si elle se moquait éperdument que je lui fasse cette menace. Je restais un instant silencieux quand elle me demandait si j'avais autre chose à lui dire. A croire qu'elle n'avait pas compris qu'elle était un peu sur la sellette avec cette histoire. « Votre paye pour ce papier vous pouvez faire une croix dessus. Vous n'aurez strictement rien à chaque fois que vous faites ce genre de papier. » Après tout j'avais le droit. J'étais son patron et peut-être qu'à présent elle ferait ce que je demande. « Et votre article ne devra pas être banal. C'est un événement de Bedford donc si jamais vous n'y mettez pas votre cœur, ce sera la dernière fois que vous serez derrière un bureau croyez-moi, et ce ne sera pas non plus la peine de chercher ailleurs car mes confrères ne vous emploierons jamais avec ce que je dirais. » Elle allait sans doute être furieuse mais je ne pouvais pas m'empêcher de jubiler derrière mon bureau. Elle voulait jouer au petit chef, mais elle allait surtout devoir filer doux.
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Millicent Bates Date d'inscription : 04/10/2015 Messages : 35 Avatar : holland roden Crédit : faithfully (avatar) tumblr (gifs) smoke and mirrors - imagine dragons (lyrics) Pseudo : jelly slug Profession : chroniqueuse au journal et s'occupe de la rubrique 'cuisine'(qui est souvent remplacé par des articles féministes) Statut civil : célibataire, elle n'a absolument pas besoin d'un homme Age : vingt-six ans
| Sujet: Re: doesn't matter if we've gone too far☆ (percy) Sam 17 Oct - 14:29 | |
| doesn't matter if we've gone too far ft. percy & millicent Cela annonçait rien de bon. Mais vraiment rien de bon. Si elle n'était pas trop stupide, Millicent savait qu'elle devrait faire profil bas. Sauf qu'elle n'était pas comme ça. Elle ne comprenait pas pourquoi son patron lui reprochait certaines choses. Elle ne faisait qu'exprimer ses idées. Idées qui n'étaient pas dangereuses, puisqu'elle demandait tout simplement l'égalité. Mais il faut croire que pour certaines personnes, cela représentait l'un des signes qui annonçait l'apocalypse. Enfin, elle était arrivée toute innocente dans le bureau. Peut-être qu'en la voyant ainsi, il serait moins furieux. Elle l'espérait en tout cas. La rousse avait essayé de lui répondre gentiment. Elle allait le faire son article cette tarte à la citrouille. Cela l'enchantait au plus au point. En fait non, mais elle essayait de le faire croire. Un article banale sur une tarte à la citrouille. Alors qu'elle avait commencé un article sur Halloween. Un article dont elle avait extrêmement bien avancé. Elle était plus que joyeuse de recommencer absolument tout. « Je vous prierai de ne pas prendre ce ton nonchalant. Si votre emploi ne vous convient pas je me ferai un plaisir de vous mettre à la porte et de donner cette chance à une autre jeune fille qui sera moins capricieuse que vous. » Elle croisa les bras. Elle, capricieuse ? Absolument pas. Enfin, elle n'aurait pas dit capricieuse, mais bornée. Oui, elle était bornée. Impossible de faire changer d'avis. Lorsqu'elle avait quelque chose en tête, elle le ferait coûte que coûte. Elle s'était mise en tête qu'elle allait faire quelque chose d'innovant de cette rubrique et elle allait le faire. Donc peut-être qu'il allait pas être si banal que ça en fin de compte.« Votre paye pour ce papier vous pouvez faire une croix dessus. Vous n'aurez strictement rien à chaque fois que vous faites ce genre de papier. » Elle failli presque s'étouffer en entendant les paroles de son patron. Ne pas être payer pour l'article qu'elle avait écrit. Pour l'article où elle avait fait des recherches, où elle avait travailler dessus. Encore si elle n'avait absolument pas travaillé dessus. Là, ça pourrait limite se comprendre. Enfin vraiment limite. Mais là, ne pas la payer parce que ça ne plaisait pas à monsieur. C'était tout simplement inadmissible. « Ca, j'en suis presque sûr que c'est illégale. Ça reviendrait à faire du travail clandestinement. » Et encore, travailler clandestinement on pouvait gagner quelque chose. Presque rien et pas forcément de l'argent, mais on avait quand même une récompense. Elle le savait, puisque c'était comme ça lorsqu'elle faisait ses photos.« Et puis, vu mon salaire, ce n'est pas ça qui va ruiner le journal. » dit-elle doucement. Elle savait très bien qu'elle était moins payé que ses collègues masculins. Sans doute parce qu'il devait penser que son travail était de moindre importance qu'eux. C'était complètement stupide. « Et votre article ne devra pas être banal. C'est un événement de Bedford donc si jamais vous n'y mettez pas votre cœur, ce sera la dernière fois que vous serez derrière un bureau croyez-moi, et ce ne sera pas non plus la peine de chercher ailleurs car mes confrères ne vous emploierons jamais avec ce que je dirais. » Elle s'empêcha de soupirer. C'est vrai que cette petite fête était un événement dans la ville. Et c'est à ce moment-là que New-York pouvait lui manquer. Pas de fête idiote de village. Pas de concours de tarte à la citrouille. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de sentir la colère monter. Il était en train de la menacer. Et il avait l'air sérieux. Elle fronça les sourcils. C'était forcément une mauvaise blague. Elle ne pensait pas qu'il pouvait être aussi coincé. « Est-ce que je devrais avoir peur ? » Elle s'était avancé vers son bureau, posant les mains dessus et le regardait en le défiant presque. « Me menacer parce que je fais juste par de mes idées. Et je pensais que je vivais dans un pays libre. Je me suis largement trompée si je ne peux même pas avoir la liberté d'expression tout simplement parce qu'on ne supporte pas l'idée que la femme puisse être l'égale de l'homme ? » lui avait-elle avec une pointe de colère dans sa voix. |
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Percy Camenden Date d'inscription : 21/02/2015 Messages : 71 Avatar : Tom Hiddleston Crédit : swan Pseudo : silver sky Double compte : Wendy Calloway Profession : Rédacteur en chef du journal local Statut civil : Epoux et père de famille de trois enfants. Age : trente-quatre ans.
| Sujet: Re: doesn't matter if we've gone too far☆ (percy) Sam 17 Oct - 20:34 | |
| millicent & percy doesn't matter if we've gone too far
Je devais sévir. Je ne pouvais pas continuer de faire comme si de rien n'était. Il fallait que je monte qui était le patron, qu'elle devait me respecter et surtout respecter le travail des autres car par son seul article, elle entachait tout le travail fourni. J'avais alors commencé à sévir. Lui déclarant franchement qu'elle allait devoir baisser d'un ton, mieux se comporter car sinon je pouvais la renvoyer. Je ne le cachais pas : j'espérais une occasion pour me débarrasser de cette petite rouquine qui n'en faisait qu'à sa tête et qui me faisait passer par la même occasion comme l'idiot du village. J'avais du coup décider de ne pas la payer. Pourquoi payer un travail que je n'avais même pas demandé ? A la vue de sa tête je savais que j'avais tiré sur une corde sensible. L'argent. C'était la préoccupation de chaque être humain et quand on travaillait on était heureux de toucher son salaire afin de bien vivre. Sans argent, nous n'étions rien. Elle essayait de sauver sa peau en me déclarant que c'était du travail illégal, qu'elle pouvait être considérée comme travailleuse clandestine. « Cela ne sera considéré que comme du travail clandestin si je ne vous paye pas pendant plusieurs mois d'affilés. Soyons francs : vous n'arriverez pas à survivre sans argent à moins que... vous voyez, une jolie fille comme vous peut se faire de l'argent...facilement. » Je souriais en coin en la regardant. Aucune arrière pensée pour moi personnellement, mais si elle se décidait à ne pas faire son travail, je lui expliquais clairement que non, je continuerai à ne pas la payer. « Donc si vous voulez avoir un salaire d'une façon plus...saine, moins honteuse, je vous conseillerais de suivre mes conseils et de faire votre travail au lieu de continuer à faire votre petite intéressante. Si je voulais quelqu'un de capricieux, de butée sur un travail sérieux j'aurai pris ma propre fille de dix ans. Et encore, à dix ans elle est plus intelligente que vous. » Déclarais-je d'un ton assez tranchant. J'étais en effet persuadé que Rose serait beaucoup plus productive que cette bonne femme devant moi. Je sentais qu'elle allait me détester. Je la détestais moi-même. Pour moi elle n'avait strictement rien à faire ici, qu'elle aille déclarer ses idées stupides ailleurs que dans mon journal. Elle certifiait que ce n'était pas son salaire qui allait ruiner le journal. « Très bon point de vue. Je vous vire tout de suite alors ? » Je la regardais en fronçant les sourcils, si c'était elle qui disait que son salaire était insignifiant, alors pourquoi garder quelqu'un et le payer si cela ne servait strictement à rien ? J'avais poursuivi ma mise au point en lui déclarant que ce n'était pas la peine qu'elle cherche un autre travail au sein d'un journal puisque je rapporterai les faits à mes collègues qui ne l’emploieront en aucun cas. Elle me demandait alors si elle devait le percevoir comme une menace. Libre à elle de penser comme tel. Elle commença son petit discours féministe. Qu'est ce qu'il ne fallait pas entendre comme conneries. « Vous avez fini ? Vous pensez m'atteindre avec vos idées complètement idiotes ? Vous saviez pertinemment en prenant cet emploi que vous n'aurez pas les mêmes conditions que les hommes, donc cessez de venir piailler. »
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Millicent Bates Date d'inscription : 04/10/2015 Messages : 35 Avatar : holland roden Crédit : faithfully (avatar) tumblr (gifs) smoke and mirrors - imagine dragons (lyrics) Pseudo : jelly slug Profession : chroniqueuse au journal et s'occupe de la rubrique 'cuisine'(qui est souvent remplacé par des articles féministes) Statut civil : célibataire, elle n'a absolument pas besoin d'un homme Age : vingt-six ans
| Sujet: Re: doesn't matter if we've gone too far☆ (percy) Dim 18 Oct - 16:05 | |
| doesn't matter if we've gone too far ft. percy & millicent Elle devait rester calme. Surtout ne pas s'énerver. Sauf qu'il l'avait chercher. Il lui avait dit qu'il n'allait pas lui payer l'article qu'elle avait fait. Cela était sans doute stupide de s'énerver pour une raison aussi stupide qu'est l'argent. Mais elle avait besoin de cette maigre paye pour vivre. Alors il devait lui payer quelque chose, sinon cela serait du travail clandestin, voir illégale. Oui, en parlant de lui enlever sa payer, il avait toucher un point sensible. Il pouvait la menacer autant qu'il le voulait, Millicent – bornée comme elle est – n'allait pas lâcher comme ça. Elle voulait sa paye, elle avait travailler après tout. « Cela ne sera considéré que comme du travail clandestin si je ne vous paye pas pendant plusieurs mois d'affilés. Soyons francs : vous n'arriverez pas à survivre sans argent à moins que... vous voyez, une jolie fille comme vous peut se faire de l'argent...facilement. » Elle s'était redressée tout en croisant les bras, lui montrant qu'elle n'aimait pas l'allusion qu'il était en train de faire. Elle savait bien qu'elle pouvait se faire de l'argent facilement. C'est ce qu'elle a fait de nombreuses années. Et encore, là aussi c'était un travail qu'elle ne faisait pas très légalement. Même si au départ, elle avait honte de ce qu'elle faisait et avec le temps elle avait compris qu'elle ne devait pas être honteuse de ça. Au contraire même. « Donc si vous voulez avoir un salaire d'une façon plus...saine, moins honteuse, je vous conseillerais de suivre mes conseils et de faire votre travail au lieu de continuer à faire votre petite intéressante. Si je voulais quelqu'un de capricieux, de butée sur un travail sérieux j'aurai pris ma propre fille de dix ans. Et encore, à dix ans elle est plus intelligente que vous. » Elle continuait de s'énerver de plus en plus. Il avait insinué qu'avoir ce genre de travail n'était pas sain. Encore qui devait avoir des a priori sur ce genre de métier, alors qu'il n'en savait strictement rien de comment cela pouvait se passer. « Moins honteuse ? Je pense que les personnes qui ne devraient être honteuses ce sont les femmes. Elles ne sont là que pour assouvir les désirs des hommes. » Millie devait se sentir contente puisqu'avec toutes les photos qu'elle avait pu faire, elle n'en avait fait aucune qui était bizarre. Juste des photos ordinaires. Le plus souvent, elle en lingerie. Et jamais, elle ne s'est jamais senti honteuse. Mais il n'y avait pas que ça qui l'avait énervé. Il avait insinué qu'elle était moins intelligent que sa fille de dix ans. C'est sûr que si intelligente pour lui signifiait obéir sans réfléchir, alors oui elle devait être très intelligente. Et puis, il insinuait que son travail n'était pas sérieux. « Et mon travail est sérieux. Je fais des recherches, je m'appuie sur des articles universitaires. Je ne copies juste pas ce qui peut se trouver dans un livre de cuisine. Ou alors comme certains, ne recopie pas mots par mots ce que pourrait dire un présentateur radio pour un article. » dit-elle tout en étant encore au colère. Oui, elle avait remarqué que certains articles – notamment ceux de sport – ressemblaient très fortement à ce qu'elle avait pu entendre la veille à la radio. Alors si c'était ça pour lui faire un travail sérieux, peut-être qu'elle ferait moins d'effort effectivement. Et puis, elle avait une remarque concernant son salaire. Que de toute façon, avec ce qu'elle gagnait, ce n'est pas elle qui allait ruiner le journal. « Très bon point de vue. Je vous vire tout de suite alors ? » Son regard était meurtrier. Il le faisait exprès. Ce n'était pas possible autrement. Elle avait commencé à parler, à lui dire qu'il la menaçait tout simplement parce qu'elle faisait part de ses idées. C'était incroyable. Un journal n'était pas fait pour ça de base ? Ce n'était pas fait pour ça justement. Partager ses idées. « Vous avez fini ? Vous pensez m'atteindre avec vos idées complètement idiotes ? Vous saviez pertinemment en prenant cet emploi que vous n'aurez pas les mêmes conditions que les hommes, donc cessez de venir piailler. » Elle continuait de se pincer les lèvres. « C'est stupide de penser que je ne pourrais pas avoir les mêmes conditions que les hommes. Et je ne cesserais pas de piailler pour ça. » dit-elle toujours énervé et avec les bras croisés contre elle. La rousse n'était pas du genre à laisser tomber ses principes parce qu'on le lui demandait. Surtout venant d'un homme comme lui. |
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Percy Camenden Date d'inscription : 21/02/2015 Messages : 71 Avatar : Tom Hiddleston Crédit : swan Pseudo : silver sky Double compte : Wendy Calloway Profession : Rédacteur en chef du journal local Statut civil : Epoux et père de famille de trois enfants. Age : trente-quatre ans.
| Sujet: Re: doesn't matter if we've gone too far☆ (percy) Ven 23 Oct - 20:56 | |
| millicent & percy doesn't matter if we've gone too far
Je sentais que j'allais perdre mon calme. J'étais le patron c'était à moi d'imposer et de prendre des décisions. Face à moi, une tête brûlée rousse qui n'en faisait qu'à sa tête, pensant que tout pouvait lui être du. Je la fixais alors qu'elle me regardait de son petit air innocent. J’étais à deux doigts d'imploser et je me retenais. Je ne voulais pas me donner en spectacle. Pas devant le journal entier. Sans doute que ma colère avait fait que mes paroles avaient dépassé mes pensées. Je lui avais sous-entendu que si elle voulait se faire de l'argent facilement il y avait bien un moyen... Loin d'être chaste. Je vis son visage se contracter, elle me détestait. Tant mieux, c'était le but. Plus elle me détesterait plus elle partirait de ce journal et j'embaucherai une autre personne qui serait plus docile et qui ferait son travail correctement. Je le contemplais de mon siège alors qu'elle commençait à s'énerver. « Vous sentiriez-vous viser parce que je viens de dire mademoiselle Bates ? » J'arquais un sourcil avant de me lever de mon bureau pour lui faire face de toute ma grandeur. « Les hommes sont pervers uniquement car des femmes comme vous posent en lingerie fine afin de montrer leur corps. » Déclarais-je sur un ton tranquille. Je ne voulais pas que l'on croit que j'étais celui qui était en train de s'énerver et de hurler dans le bureau. Celle qui était en fâcheuse position c'était elle. Elle me certifiait que son travail était sérieux et qu'elle faisait des recherches universitaires. Je haussais les sourcils. « Un travail universitaire ? Pour des recettes de cuisine ? Vous n'en avez aucunement besoin, à moins que vous soyez si nulle que ça en cuisine ? Si c'est ça, allez prendre des cours au lieu de dire des absurdités ! » Je ne voyais pas pourquoi elle perdait son temps à faire ces articles sans queue ni tête puisque je ne les publierai plus. « A présent, vous viendrez me donner vos articles en main propre avant de partir. Ce n'est pas la peine d'aller directement à l'impression puisque je vous en interdirai l'accès. » Autant lui coupé quelques droits pour qu'elle fasse correctement son métier. Je me demandais aussi si je n'allais pas lui couper son salaire à chaque fois qu'elle allait me donner un mauvais article, en l’occurrence, un article qui n'avait rien avoir avec ce que je voulais. Elle voulut faire la fière quand elle me disait que ce n'était pas le peu qu'elle gagnait qui allait changer quelque chose et je l'avais pris de court en lui proposant de la virer maintenant. Son regard était noir, s'il y avait des éclairs à l'intérieur, elle m'aurait foudroyé sur place, instantanément. Elle continuait et je commençais à en avoir marre. Après une nuit quasiment blanche je ne voulais pas entendre des bêtises proférées par une gamine. « Allez piailler ailleurs que dans mon bureau alors. Vous aurez beau dire n'importe quoi ce n'est pas demain la veille que vous obtiendrez ce que vous voulez. » Je pris quelques feuilles sur mon bureau pour les lire un moment avant de relever mon regard vers elle. « Ah oui, et votre article sur la tarte à la citrouille, vous devez obligatoirement participer au concours. »
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